Arts graphiques

Ce lieu, qui a été créé vers la fin des années 40 afin de conserver les dessins, gravures, estampes et lithographies,  constitue aujourd’hui un des hauts lieux du musée et porte le nom de l’un des maîtres de l’art ornemental algérien, Mohamed Racim: cet espace qui renferme plus de 3500 œuvres, a été récemment réorganisé en différentes sections dont les plus importantes sont:

– Chefs-d’œuvre de l’art historique universel du XIVème au XXème, avec notamment quelques magnifiques œuvres italiennes (Modigliani), espagnoles (Picasso), françaises (Greuze, Millet, Daumier, Matisse), flamandes et hollandaises (Breughel, Van de velde).

– La lithographie consacrée à l’histoire de l’Algérie à travers l’épopée militaire et la description documentaire (Dauzats, Raffet, Wyld et Lessore, Otth etc…) et la caricature.

– L’art algérien comportant un ensemble unique de miniatures de Mohamed Racim, ainsi qu’un fonds qui réunit un nombre considérable d’aquarelles et de gravures des artistes Khadda, Benanteur, Mesli, Louaïl, Hioun,  etc… .

– Une section d’art photographique a pu être créée vers la fin des années 90 grâce aux dons des photographes algériens Ali Hafied et El Hadi Hamdikène.

– Enfin, le cabinet renferme trois autres sections très importantes et régulièrement présentées: celle de l’école d’Alger qui réunit les aquarelles et gravures des artistes natifs d’Algérie des années 1910 à 1962, celle des artistes pensionnaires de la Villa Abd-el-Tif , enfin le fonds qui a pu être constitué à partir de 1964, d’art moderne universel avec notamment des œuvres telles que « l’ange » du peintre cubain Wifredo Lam.

Ces œuvres, d’une grande fragilité et nécessitant un temps d’exposition très réduit, ne sont exposées qu’à l’occasion d’expositions thématiques.