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L’art algérien

La collection d’art algérien qui en1962 n’était constituée que d’une cinquantaine d’œuvres, demeure aujourd’hui encore la plus importante du pays, tant depuis 1962, un effort d’acquisition s’est poursuivi assidument. Aujourd’hui honorable, le corpus constitué traduit, dans la plupart de ses aspects, la grande diversité de participations, de techniques et de talents de nos artistes, génération après génération.

Les plus anciennes productions de l’art algérien présentées au musée, sans être totalement représentatives de l’actualité du moment, sont le reflet de l’activité de peintres qui, après avoir reçu une véritable formation académique, participèrent aux premiers évènements artistique de l’école algérienne de peinture. Parmi les plus connus, on peut citer Temam, Hemche, Boukerche, Mammeri, Benslimane, Benamire, Ali Khodja, Yelles, personnalités pionnières qui, suivirent l’indépendance.

De quelques années leur ainé, et en parallèle à ce courant principalement influencé par l’art de chevalet à  l’occidental, se manifeste la figure singulière du miniaturiste Mohamed Racim dont le talent exceptionnel devait contribuer, au début du XXe s, à la renaissance et à l’actualisation d’une expression artistique sophistiqués, alors tout autant méconnue par les écoles d’art européennes qu’oubliée par les pays qui l’avaient vu naitre ; ce faisait, il fut ainsi à l’origine de la reconnaissance universelle d’un art éminemment oriental, révélant d’un même coup le raffinement de l’enluminure et de la miniature et une iconographie entièrement vouée à la gloire de l’histoire algérienne. Un ensemble de miniature et d’enluminures est actuellement présenté dans la salle qui porte son nom, à proximité des salles consacrées aux orientalistes et du hall d’entrée supérieur.